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Le billet de
Michel Kemper sur son site
Nosenchanteurs
Joan-Pau Verdier nous revient, par la réédition de
deux de ses plus grands albums (Tabou le chat et Chantepleure de 1977 et
1979), avec aussi et surtout la sortie de son nouvel opus, Les rêves
gigognes : toute une heure avec lui, entre chanson française et rock d’Oc,
pure poésie en deux langues, un disque qu’on oserait presque qualifier de
majeur dans la production hexagonale s’il n’était confiné au total silence
médiatique. C’est un travail d’artisan, qui peaufine textes et musiques et
n’en livre que le meilleur. Rock ? oui, quoique .
retrouvez
l'intégralité de l'article sur
https://nosenchanteurs.wordpress.com/tag/joan-pau-verdier/
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Article
SUD-OUEST du mardi 15 février 2011
Par Marylin
Bernet
Dix ans
après son dernier album, Joan Pau Verdier est de retour en
auteur-compositeur avec « Les Rêves gigognes », ceux qui se sont
emboîtés au fil des années pour constituer des textes à la poésie
abondante.
Les couleurs musicales entre oc (la moitié
des chansons est interprétée en occitan) et rock y sont harmonisées sur
scène par des musiciens complices : Patrick Descamps (basse et
accordéon), Didier Berguin (guitare, contrebasse, chant et harmonica) et
Thomas Garrigou (batterie).
Quelques frissons
L'album, réalisé en studio, avait besoin du passage à la scène pour se «
frotter » au public. C'est au centre culturel La Fabrique que s'est
préparée la version scénique durant quatre jours de résidence, qui se
sont terminés par un concert, samedi 5 février. « Le Chantepleure »
(1979) a ouvert le bal, suivi des « Dés de Mallarmé », perle d'écriture
et de spleen, qui a ouvert la boîte délicate et vibrante des « Rêves
gigognes » entre tendresse et révolte.
Si le poète a offert ici des pulsations
toutes personnelles, les spectateurs ont retrouvé les clins d'œil
affectueux à Ferré ou à d'autres. Un Verdier à portée de mains,
d'oreilles et de cœur qui a chanté au final : « Je suis un cri
d'amour/Vivre à la déraison jusqu'à ce qu'amour suive et se laisser
bercer par un sommeil d'été au bord de la folie au sommet d'un délire.
Vivre chaque désir, et ne mourir… jamais. Vivre ! Vivre », puis « La
Ballade d'Adrien », née en 1980, dans ce lieu qui n'était pas encore La
Fabrique et qui a fait frissonner les nostalgiques, comédiens alors dans
le film de Jean-Pierre Denis l'« Histoire d'Adrien ».
Joan Pau Verdier a salué l'accueil de La
Fabrique : « C'est un lieu culturel tel qu'on l'entend car il favorise
le travail des artistes locaux. On s'y sent comme chez soi et c'est très
important. »
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Saint-Astier
· Dordogne
La page de l'article
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Article du mercredi 9 février 2011
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Article Sud
Ouest Dimanche du 30 Janvier 2011
ALAIN MONTANGUON
a.montanguon@sudouest.fr
Dix ans.
Cela faisait dix ans que Joan Pau Verdier n'avait pas sorti un nouvel
album. Depuis le remarquable « Léo Domani » en 2001, hommage quasi
filial à Léo Ferré. On l'entendit néanmoins durant ces années reprendre
Brassens et Léo, encore et toujours, en occitan. Passablement occupé,
entre concerts et émissions radiophoniques, le « chantauteur », beau
surnom donné par Fred Hidalgo au Périgourdin, entassait dans ses tiroirs
des chansons, comme des petits cailloux blancs de sa mémoire intime.
Il s'est posé, les a ouverts et a choisi
parmi une trentaine de textes les 16 titres qui composent « Les Rêves
gigognes » (1) qu'il interprétera, entre autres reprises, le 5 février à
Saint-Astier (24). Joan Pau Verdier y sera accompagné de Patrick
Descamps, Didier Berguin et Thomas Garrigou.
Bout à bout, ces nouvelles chansons nous
disent que les chemins à suivre ne sont pas toujours droits (« Fils de
loup ») et que les rêves d'une vie se font ou se défont au fil du hasard
(« Les Dés de Mallarmé »). « J'ai toujours rêvé tant bien que mal »
(Bradint Bradau), écrit-il. Elles semblent, ainsi réunies, raconter «
l'histoire de ce gars qui a passé sa vie toujours à côté » (ça ne fait
rien) et qui « à défaut d'avoir dit tout ce qu'il pense a toujours pensé
ce qu'il disait » (id.).
Bilingue
À 64 ans, le 1er février, Joan Pau Verdier,
chanteur définitivement oc and roll, offre son album sans doute le plus
abouti depuis ses débuts discographiques en 1973. Et qu'il place au même
rang que « Tabou-le-chat » (1977) et « Le Chantepleur » (1979) dont il
reprendra à La Fabrique « Je suis un cri », « Le Bonheur », et «
Chroniques du quotidien ». Disques où, déjà, occitan et français se
mêlaient comme les deux hémisphères d'une même terre, d'une même chair.
« Je suis bilingue et me priver de chanter
dans l'une ou l'autre langue reviendrait à m'amputer d'une partie de
moi-même. » Comme il le confie : « Ai auvit petar lo diable/sus peira
vielha/de nostra maison » (Quo fai pas res…), Joan Pau Verdier a perdu
ses illusions depuis longtemps. Reste alors l'amour « à cœur fendre » («
La Règle du jeu »), l'indignation (« Miséricordes ») et bien sûr Léo
Ferré, un reflet d'anarchie (« En Dehors »), pour ne rien oublier.
(1) Les deux CD sont réédités par L'Yeuse Productions. Contacts
: joanpauverdier. free. fr. Samedi
5 février, à 21 heures au centre culturel La Fabrique, à Saint-Astier
(24). Tarif normal : 10 € ; adhérents : 8 € ; réduit : 5 €. 05 53 02 41
99.
La page de l'article
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Article Sud
Ouest pages région de Janvier 2011

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Présentation du nouveau CD de Joan Pau sur
"Si ça vous chante" le blog de Fred Hidalgo
• JOAN
PAU VERDIER : Les
Rêves gigognes… ; 16 titres, 59’57 ; prod. et distr.L’Yeuse
Productions, Le Cambord, 24200 Sarlat (site
de l’artiste).
Encore un enfant de Ferré,
mais quel ! La dernière fois qu’on a vu Joan Pau Verdier sur scène c’était
le 14 juillet 2003 – date du dixième anniversaire de la disparition de Léo –
aux Francofolies de La Rochelle. « On se souvient, écrivait alors Marc
Legras dansChorus, que
Verdier salua Léo Ferré (Maladetto,
Léo) dès 1974 et adapta Ni
dieu ni maître, l’année suivante, en occitan. Sa façon à lui,
entre oc et rock, d’assumer une forme de filiation et souligner combien
l’œuvre de Ferré constitua un révélateur pour nombre d’adolescents de sa
génération. » En 2002, Joan Pau avait entériné cette filiation avec Léo
Domani, un « Ferré » aussi original dans le fond que dans la
forme. Voici donc Verdier de retour en auteur-compositeur, d’Oc (la moitié
des chansons est interprétée en occitan) et de rock (son traitement de
prédilection), qui n’exclut pas, loin de là, des incursions dans la
tendresse des cordes, contrebasse et autre accordéon. Comme dans Les
Dés de Mallarmé (cf. « Un
coup de dés jamais n’abolira le hasard »), petit chef-d’œuvre de
tournerie musicale (cosignée Verdier et Patrick Descamps), perle précieuse
d’écriture et de spleen :« Sur un
visage / Que l’on épure au fil des ans / Et des naufrages / Et qui s’estompe
lentement / Où est la page / Qu’on a blanchie sous le harnais / De rêve en
cage / Où sont les dés de Mallarmé ? »
La suite sur le blog de Fred Hidalgo
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Article de
"l'essor sarladais" du vendredi 15 octobre 2010

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Article Sud
Ouest du mardi 5 Octobre 2OlO WWW.SUDOUEST.FR

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page Actualité
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Article de Claude FRIGARA dans la Gazette
de Montpellier n°997 du 25 Juillet au 1 Août 2007
JOAN PAU VERDIER
Léo en òc (Le cherche midi)
Extraits
Que peut apporter de plus à nos oreilles,quand elles ne servent pas qu ’à
tenir nos lunettes (sic)une nouvelle mais énième interprétation de Léo Ferré
?
Qu ’apporte Léo en òc de Joan Pau Verdier ? Seize titres...dans une
traduction inédite. En occitan. D’accord, mais quoi ?La poésie n ’est-elle
pas intraduisible et Ferré n ’est-il pas trop à part pour qu ’on le retrouve
dans une autre langue que la sienne ?
....
Joan Pau Verdier a tout cadré,tout pesé :sa voix, sa tessiture,le style des
orchestrations,un petit panorama attentif de l ’œuvre,le respect total dans
la traduction,cette terre étrangère.Il a,dit-il, “marné comme un malade ”.Le
résultat ? C ’est humble et c ’est magnifique.
....
CLAUDE FRIGARA
CHRONIQUE RÉALISÉE EN COLLABORATION AVEC RADIO CLAPAS 93,5 FM
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La Feuille du 21 au 28 Juin 2007
Verdier-Ferré, les retrouvailles.
Extraits
Qui ose s'attaquer à Ferré ? Qui peut reprendre, sans tomber dans le
ridicule, les textes forts, noirs, vigoureux du vieil anar ?
Personne ? Il faut trop de tripes et en même temps trop de distance, trop de
talent et d'estomac . Qui ose ?
Un homme, un poète, une voix : Joan Pau Verdier . Plus encore, un ami, un
frangin, l'héritier naturel désigné par le vieil anar pour continuer
l'histoire.
....
Verdier c'est une voix qui prend aux tripes qu'il chante en oc ou en oil,
qu'importe. C'est un poète, un homme de mots, de rimes et de conviction,
libre et libertaire.
....
La voix de Verdier, chaude et grave, le poète qui chante le poèteavec
respect et jouissance, tout est là
....
G. N.
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Article de Patrick Pautiers paru dans l'Echo
Dordogne le 24/11/2003 :
Verdier chante Ferré C’était Extra,
Un « Verdier Blues qui chante la nuit » du Léo
Ferré, c’est Extra…
Et quand en plus, les musiciens – et la
choriste – sont excellents, que les amoureux du « Vieux Lion » et les
inconditionnels de Verdier ( j’en suis) sont là, que les « Copains d’la
Neuille, et les Frangins du soir » sont là aussi, que les intermittents et
José Corréa ( expo sur Ferré en place toute la semaine dans le hall du
Centre Culturel) – invités à monter sur scène en fin de concert pour une
« Affiche Rouge » chantée a capella sont bien présents, et qu’il y a même
les « Gremlins » du Baron Sellières qui viennent perturber le début du
concert ( problème technique au niveau du clavier)…… et bien on peut dire
que la soirée était « Extra » .
Elle était en tout cas chargée d’émotion, de
plaisir partagé par près de 400 personnes qui ont durant 2 heures (re)découvert
des textes qui vous prend aux tripes, qui vous transportent dans l’univers
« Ferré-ique » de poètes aujourd’hui disparus qui ont pour nom Aragon,
Caussimon, Verlaine, Appolinaire et bien évidemment Léo Domani…. , autant de
chansons contenues dans le dernier CD de Verdier ( voir l’écho de Mardi),
dont deux inédits « Demain »( écrit par Ferré en 1969 pour Bobino mais
jamais interprété par lui) et « Le Loup », qui sentent bon « l’âge d’or » de
la chanson française . De magnifiques textes sublimés par la belle et
profonde voix de Joan Pau Verdier. Il a su leur donner un nouveau souffle ….
avec « la mer et la mémoire » pour compagne, un brin de « Mélancolie » dans
l’âme, quelques petites « graines d’Ananar », , un hommage au groupe
Manouchian , quelques gros mots comme « Vauban », de très actuels « Monsieur
Tout Blanc » venus d’Italie ( Ferré visionnaire)…. c’était comme à Ostende
où on parle d’amour, de compagnons de misère, de pays d’absurdité…. dans
lequel on va supprimer 30 % d’une profession à cause d’un patronat ultra
réactionnaire et de deux syndicats minoritaires .C’est le temps de la
résistance et « c’est ainsi que les hommes vivent » , sans « Dieu ni
Maître » mais avec l’espoir de lendemains qui chantent.
Merci à Verdier pour ces moments d’émotion et
de fraternité.
P.P |
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Le grand Léo ressuscité. Article de Flore
Mabilleau dans la nouvelle république du 18 Juillet 2005
Le grand Léo ressuscité.
Extraits :
Celui que l'on surnomme le Lou Reed occitan était accompagné par ses trois
musiciens, à la guitare , aux percussions et aux choeurs.
Une petite formation, et pourtant. Même les plus récalcitrants aux
chansons de Léo Ferré ne pouvaient qu'être happés par le magnétisme de Joan
Pau Verdier ...
Article complet au format
pdf.
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«La langue symbole de l'interdit» propos
recueillis par : Alain Montanguon dans SUD-OUEST du 26/08/2006
Extraits
Cet été j'ai créé un spectacle, "Léo en oc", pour l'Estivade de Rodez .
Seize chansons, de "C'est extra" à "Avec le temps" en passant par "La
Mémoire et la Mer", et les poètes Verlaine, Rimbaud et Aragon. Certains
textes de Ferré, dans lesquels il emploie des mots d'argot ou de franglais,
restent intraduisibles en occitan : "Les copains de la neuille, les frangins
de la night", c'est impossible...
Au-delà de l'hommage qu'il fallait que je lui rende, adapter Ferré en
occitan c'est rappeler, si tant est, que cette langue qu'on disait de
bouseux peut servir de tels textes. Bernard Manciet en a fait d'ailleurs la
démonstration poétique, mais il a fallu du temps avant qu'on le considère
comme un véritable poète et pas seulement comme un poète occitan.
Malgré la longue traversée du désert qu'on a tous connue, après les années
soixante-dix, le chant occitan, édulcoré de son aspect militant, borné, a
évolué : après Vieussens, "Dédé" Minvielle, Lubat, les Fabulous Trobadors ou
encore les Béarnais de Nadau, la génération d'aujourd'hui, avec Famille
Artus ou Massilia Sound System, fait preuve d'une étonnante ouverture
d'esprit musicale. Et ça, c'est bien ! »
Interview complète sur le site du journal :
www.sudouest.com
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