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"Léo, domani ... "

Aux éditions la Mémoire et la Mer n° 10 085 (distribution Harmonia Mundi)

Sortie nationale le 28/09/2001

Sélection Télérama du 3 au 9 Août 2002

 

Ouverture : Les sentiers interdits 4'10
(J.P. Verdier - P. Descamps)
Vingt ans 2'22
La mélancolie 4'36
Merde à Vauban 5'12
(P. Seghers - L. Ferré)
Christie 4'44
Les copains d'la neuille 4'45
Comme à Ostende 4'06
(J.R. Caussimon - L. Ferré)
Je vous vois encore 3'20
(P. Verlaine - L. Ferré)
Graine d'ananar 3'18
Est-ce ainsi ... 4'52
(L. Aragon - L. Ferré)
L'amour fou 4'52
Le printemps des poètes 3'57
Pauvre Rutebeuf 4'03
(Rutebeuf - L. Ferré)
Demain 4'12
(L. Ferré - J.-P. Verdier)
Ni diu ni mestre 3'37
(Léo Ferré adaptation occitane J.P. Verdier)
Le loup 4'09
(L. Ferré - J.-P. Verdier)
L'adieu 1'50
 
L'avis de Marc Legras dans Chorus n°38:
 
Dix ans ou presque après l’accord de Léo Ferré, Joan Pau Verdier réalise une sorte de rêve fraternel, consacrer la totalité d’un disque aux chansons de l’aîné. Avec « Maledetto Leo » sur l’un de ses premiers albums (L’ExiL, 1974), Verdier battait à sa façon « le rappel des chantres de la nuit » chers à Ferré dont il enregistra « Ni diu, ni mestre » en occitan dans l’album Faits divers (1975), titre repris ici. Léo, domani. . . ouvre par « Les sentiers interdits », comme une suite du dialogue entre Verdier et celui qui en appelait à « L'an 10 000 ! » et se poursuit par quelques chansons présentes dans les mémoires, puis d’autres qui le sont moins tel le poème de Verlaine « Je vous vois encor » , ou « L’amour fou » . Les revisitant, Joan Pau Verdier prouve qu’il n’a perdu ni son sens de la ballade, ni la distance avec laquelle il traitait ses propres oeuvres. Chaque interprète éclaire à sa façon les chansons qu’il choisit. On ne trouve ici ni les déchirures d’un Philippe Léotard ni d’une Marna Béa, mais, confronté aux monuments que sont la plupart de ces chansons, Verdier en donne une lecture sereine, pudique. Sa façon à lui de servir le texte, l’oeuvre dans laquelle il a librement vagabondé avant d’arrêter son choix, tout en ménageant de belles surprises, telle l’intégralité de « Christie », sur la musique de « La mémoire et la mer ». Un choix d’autant moins contestable que les six couplets proviennent de « La mémoire et la mer » : une houle de mots, matière première du livre cosigné par Ferré et son ami photographe Patrick Ullmann en 1977. Côté surprises encore, « Demain », mis en musique par Jacques Gandon et Laurent Chopin, deux partenaires de Verdier dans cette aventure qui se clôt par un autre inédit, « Le loup » ; le point final, lui, revenant au court poème d’Apollinaire « L’adieu ».

Marc Legras
Chorus Magazine n°38 Hiver 2001/2002

L'avis d'Anne-Marie Paquotte , Télérama du 3 au 9 août 2002 

Le militant occitan des années 70 avait l'accord de Ferré pour lui consacrer un album ; le fils de Léo, Mathieu, a accompagné sa production. Après un prologue dédié au disparu, la belle voix grave de Verdier égrène quelques bijoux du répertoire ananar. Hommage d'un homme libre à un éternel libertaire.

 Anne-Marie Paquotte , Télérama n° 2742